LA DYSPLASIE DE LA HANCHE



La dysplasie de la hanche est une affection congénitc son caractère

héréditaire e actuellement reconnu par I plupart des auteurs. Son mécanisme est

cependant complexe car il met en eau des facteurs plurigénétique! (hérédité non

mendelienne) environnementaux.



Dans l'a 285-1 du code rural, elle est réputée vice rédhibitoire.



Art. 285-1. Sont réputés vices rédhibitoires, pour l'application, des articles 284 et 285

aux transactions portant sur des chiens (...)

a) la maladie de Carré

b) l'hépatite contagieuse (maladie de Rubarth)

c) la parvovirose canine

d) la dysplasie coxofémorale, en ce qui concerne cette maladie, pour les animaux

vendus avant l'âge d'un an, les résultats de tous les examens radiographiques

pratiqués jusqu'à cet âge sont pris en compte en cas d'action résultant des vices rédhibitoires

e) l'ectopie testiculaire pour les animaux âgés de plus de 6 mois...










"A : articulation de la hanche normale.

Bl : insuffisance de profondeur de la cavité articulaire.

B2 : aplatissement de l'acétabulum. B3 : aplatissement avec comblement de la cavité.

Cl : tête fémorale plus petite que la normale.

C2 : tête déformée et irrégulière

C3 : tête triangulaire ou aplatie.







La dysplasie est un défaut, généralement bilatéral, du développement de l'articulation

de la hanche. La tête fémorale aussi bien que l'acétabulum sont affectés (voir fig. n° 6).

la capsule articulaire présente, pour sa part, une laxité exagérée.

Tout cela entraîne une mauvaise cooptation des surfaces articulaires avec une

symptomatologie caractéristique et plus ou moins prononcée selon le degré de malformation.






Les races les plus concernées sont es moyens et les grands chiens.

Cela n'empêche pas qu'elle puisse aussi se voir chez les races naines.

Elle se présente sous deux formes cliniques. La forme aiguë s'observe chez le

jeune chien de 4 à 8 mois il accuse un mouvement de roulement des hanches à la

marche ; vu de derrière ses jarrets sont rapprochés (postérieurs en X).

Il ne veut pas courir, a du mal à monter les escaliers, refuse de sauter.

A la manipulation il souffre. Sig caractéristique : le signe d'Ortolani ou claquement

produit par la tête fémorale entrant et sortant de l'acétabulum.

La deuxième forme est la forme chronique qui se manifeste chez le chien adulte, vers l'âge 3 ans.



Les symptômes sont les mêmes que

ceux antérieurement cités, mais vient s'ajouter la douleur de l'arthrose.

Le diagnostic de cette affection est constitué d'un examen clinique du chien,

confirmé par un examen radiographique. L'âge et la race orientent, bien sûr,

le diagnostic. On ne peut, cependant, dépister ce mal, qu'à partir de 3 à 4 mois,

et en confirmer l'absence qu'à 'âge de 12 mois, voir plus. Cela est dû à la laxité

normale des ligamentsj chez le chiot, et au développement incomplet de l'articulation.

Donc, chez le chiot, la seule information que peut donner la radiographie d absence

actuelle de dysplasie, ou de suspicion de dysplasie.

Cela reporte donc à l'âge de 12 mois, la deuxième radio qui elle, peut être

concluante, c savoir que la dysplasie, quar:j elle est présente, ne subit aucune régression.

L'examen radiographique se fait sous anesthésie générale, suivant Ies indications strictes et précises.









 






En ce qui concerne le positionnement de l'animal.

Pour les radiographies réglementaires de dépistage et d'expertise,

elles doivent être correctement identifiées, et de façon indélébile,

dans le film. La lecture de ces radiographies tient compte de différents

paramètres à savoir la conformation de la tête du fémur et de l'acétabulum,

es rapports qui existent entre les deux et la détermination de l'angle de

Norberg-OIsson. Cela donne lieu, sommairement, à la classification suivante :

Stade I, dysplasie légère.

Léger défaut de profondeur de l'acétébu um donnant lieu à un contact insuffisant avec

la tête fémorale. L'angle est compris entre 100° et 105° II peut exister de très légers signes d'arthrose ;

Stade II, dysplasie moyenne.

Défaut d'applatissement plus accentué de l'acétabulum. L'angle est entre 90° et 100° et 'arthrose se fait plus évidente.

Stade III, dysplasie grave.

Subluxation articulaire, aplatissement prononcé de

l'acétébulum, déformation très nette de la tête fémorale ;






Stade IV, dysplasie sévère.

Luxation totale de la tête du fémur, plus des signes d'arthrose évidents.

faut souligner que la symptomatologie n'est pas toujours le reflet du degré de

malformation. Il se peut que des stades I ou II soient plus douloureux que les stades III ou IV.

Le traitement de cette affection est principalement chirurgical ; vise, d'une part,

à éliminer la douleur, et d'autre part, à rétablir un contact articulaire correct soit

en éliminant les différentes altérations, soit en remodelant l'articulation, soit en

utilisant des prothèses.






Le traitement médical a pour but d'éliminer la douleur et d'assurer une croissance

équilibrée. Le choix d'une technique de traitement se fait en fonction de la gravité

du mal, de l'âge de l'animal. Le dépistage systématique a pour but la régression,

voir l'eradication progressive de la dysplasie. Les sociétés nationales canines et

et différents clubs de race prennent les mesures nécessaires pour y parvenir,

et éviter ainsi de discréditer les races qui sont concernées. La lecture officielle

des radiographies doit être effectuée par un professionnel désigné à cet effet

par les autorités compétentes. .



Merci chiens2000 pour vos supports d'aide.















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